Administration municipale
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MAIRIE :
Secrétariat ouvert du lundi au samedi midi : 9 h – 12h / 13 h – 17 h.
Le Château , 1 rte du Mont , 87460 BUJALEUF
Courriel ; mairie@bujaleuf.fr – Téléphone : 05 55 69 50 04 – Fax : 05 55 69 56 06
Maire : Alain Dolley
Première adjointe : Marie-Thérèse Champaud
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AGENCE POSTALE COMMUNALE :
Ouverte du mardi au samedi de 9h à 12h (locaux de la mairie) : Tel : 05 55 57 13 78
Une vie locale dynamique
- Tous commerces et tous services : école primaire, bibliothèque intercommunale, agence postale, services de santé, activités artisanales et commerciales
- Une vie associative très active, avec près de 20 associations proposant notamment des activités liées au sport et au loisir
- Des équipements et aménagements de loisirs variés : jeux sur le site de la plage, forêt communale des Varaches aménagée en sentiers de randonnées (topoguides) et dotée d’un parcours nocturne de géocaching « Terra Aventura », terrains de sport (foot, tennis, volley-bal, pétanque…)
Village touristique
La station verte de Bujaleuf vous accueille pour profiter, selon les saisons, des activités liées au lac Ste-Hélène et à la forêt communale des Varaches : baignade, activités nautiques, pêche, sentiers de randonnées, parcours de Géocaching nocturne, mais aussi un patrimoine local varié (bâti, culinaire, folklore…) mis à l’honneur par de grandes fêtes traditionnelles, expositions etc…
- Un site exceptionnel :
le lac Ste-Hélène de 56 ha, propice à la baignade (surveillée en été), et à la pratique d’activités nautiques (canoe, kayak, paddle, pédalo …) et à la pêche (lac de 2ème catégorie) - Une offre d’hébergements touristiques de qualité :
village de 10 gîtes communaux labellisés 2 épis, camping municipal 2 étoiles, aires de camping-cars, meublés et gîtes classés, hôtel, restaurant, salle municipale du lac transformée en Restaurant durant la saison estivale … - Des activités variées pour tous :
baignade, activités nautiques, randonnées pédestres, équestres, VTT… - Un petit patrimoine bâti particulier : Fontaine miraculeuse de St Martin, parcours Art de la Pierre…
- Un accueil touristique permanent au cœur de la mairie en hors saison, et quotidien au camping durant l’été : accueil, information, conseil et assistance à la clientèle, réservation d’hébergements…
PRESENTATION DE LA COMMUNE
Au contact de la Montagne limousine à l’est et des bas plateaux à l’ouest, Bujaleuf se trouve géographiquement et historiquement au cœur du Pays Monts et Barrages.
Le terme « monts » de l’expression Monts et Barrages fait référence à ces collines et à ces lourdes ondulations qui caractérisent le relief de la Région Limousin. La traversée de la commune d’est en ouest s’accompagne d’une transformation du paysage qui s’ouvre de plus en plus sur les bas plateaux limousins.
A l’est, les altitudes les plus fortes : le Puy de Breix (522 m), et les Perrières (536m), annoncent les premiers contreforts de la Montagne limousine. Dans le détail, le relief est organisé en cuvettes que les géographes désignent sous le terme d’alvéoles.
A l’ouest du bourg, autour de Bellabre, le Mazeau, la Ribière-Chaumeau, le paysage offre de plus larges panoramas. Les pentes moins marquées créent un relief plus plat, où l’altitude n’est jamais supérieure à 400 m. La disparition des cloisons des alvéoles introduit la principale différence dans un paysage qui annonce les collines limousines des bas plateaux de la Vienne et de la Briance. Les caractères d’une campagne-parc à l’anglaise s’y retrouvent : de longues ouvertures sur de vastes prairies encadrées par des arbres alignés ou isolés.
Bien que le relief ne s’apparente nullement à celui d’une région montagneuse, le territoire de la commune est cependant classé en zone de montagne, telle que la définit la loi Montagne du 9 janvier 1985. La Montagne limousine elle-même mérite ce qualificatif par son climat plus rude que celui des bas plateaux de l’ouest.
La répartition spatiale des massifs boisés est dominante sur les pentes fortes, difficiles à mettre en valeur sur le plan agricole : sommets les plus élevés (Perrières, puy de Breix), et versants des vallées encaissées. La rive droite de la Vienne est très boisée sur tout son tracé en limite de la commune, à l’exception des secteurs de la Ribière-au-Chalard et de Bazenant. Il en est de même pour la rive droite de la Maulde en amont de Fleix, et ses deux versants de Bospertus jusqu’au pont de Langleret ainsi que sur le cours inférieur du ruisseau de Bujaleuf.
Au sud, la Vienne marque la limite de la commune sur 9,5 kilomètres. Sur la Maulde, une chaîne hydroélectrique est composée de six chutes partielles successives : Fleix, Bujaleuf, l’Angleret sont sur le territoire de la commune ; le Martineix en amont, Villejoubert et l’Artige en aval complètent l’ensemble qui représente une chute de 83 mètres située entre l’usine du Larron et le confluent Maulde-Vienne.
Dans un pays d’élevage bovin dominant, les fermes « bloc à terre » ont longtemps abrité sous le même toit les gens et les animaux. Au début des années 1960, de jeunes agriculteurs transforment les exploitations traditionnelles dont les bâtiments, les productions – polyculture associée à l’élevage – sont inadaptés à leur volonté de se spécialiser dans l’élevage.
En Limousin, le bourg se différencie du village par ses fonctions. Depuis le XVIIIe siècle, il est le centre religieux, administratif et commercial de la commune. Plus hautes que celles des villages, les maisons aux murs crépis sont plus resserrées. Ces caractères sont présents dans le bourg de Bujaleuf, qui a subi des transformations parfois malheureuses depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Centre administratif, le bourg est également un centre commercial où sont présents artisans et commerçants. Le bourg a connu une phase d’expansion à partir de la fin du XIXe siècle, de nouveaux métiers apparaissent. Cette phase culmine avec les « Trente glorieuses » de l’après Seconde Guerre mondiale. Mais depuis les années 1970, le ralentissement économique et l’exode rural remettent en question le dynamisme de l’activité et expliquent la disparition de plusieurs commerces.
Le nom de « Bujaleuf » serait l’héritier de l’ancien « Bugialo » de l’époque gauloise, marque d’un village de défricheurs, nom que l’on pourrait traduire par « le champ de Bugius ».
Le site de Boisvert, protégé du nord, est habité par les Gallo-romains. A la fin du Moyen-Age et à l’époque moderne, le territoire actuel de la commune est sous l’autorité de plusieurs seigneuries : Boivert, Bujaleuf, Bellabre, le Mazaud, le Chalard. Le château du Chalard est édifié sur un éperon qui domine d’une quarantaine de mètres un méandre de la Vienne. Il s’agit d’un site castral ancien. Le château du Chalard fait depuis longtemps partie du Comté de la Marche, qui a été rattaché à la couronne royale dans le second quart du XVIe siècle. Ce lien ancien explique sans doute que sous l’Ancien Régime, la paroisse de Bujaleuf dépend de la généralité de Moulins, par l’intermédiaire de la sénéchaussée de Guéret, chef-lieu de la Haute-Marche, qui perçoit les impôts. Sur le plan administratif, la paroisse constitue une enclave dans la généralité de Limoges. Dans le domaine judiciaire, la cour suprême est le parlement de Paris, et c’est le droit coutumier qui est appliqué.
Au centre du bourg, l’église datée du XIIIe siècle, est bâtie sur un plan simple, rectangulaire à cinq travées – alors que la formule la plus courante en comporte trois – sans abside. Bujaleuf est l’une des vingt-trois paroisses de la Haute-Vienne placées sous le vocable de saint Martin, évêque de Tours.
A proximité du pont de Sainte-Hélène, sur la rive nord du lac, le site de la fontaine saint Martin a été restauré en 2001. La fontaine est une des trente-quatre sources à dévotion dédiées à l’évêque de Tours recensées en Haute-Vienne. Elle est le principal lieu de procession de la paroisse jusqu’au début du XXe siècle.
Extraits de :
Guy Royer – Jean-Louis Dutreix
« Bujaleuf, au cœur du Pays Monts et Barrages »
ACL 2010.
Pour en savoir plus
Rendez-vous sur le site internet de la commune
www.bujaleuf.fr