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Mairie : 05. 55. 69. 60 .29
Les horaires d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h
Présentation de la Commune
Domps est une commune rurale de 124 habitants qui dépend du canton d’ Eymoutiers, Domps a intégré la communauté de communes des Portes de Vassivière en 2004 lors de sa création.
Altitude et vallonnement caractérisent la commune. Le Grand Puy son point haut culmine à 655 mètres. La commune de Domps s’étend sur 1354 hectares dont 370ha en bois, 457 ha en terres, 219 a en prés, 252 ha en landes.
Le nom de Domps pouvant provenir de « dôme » donne l’image – bien réelle – d’un relief montueux (il s’agit de la même racine, celtique, que dans Puy de Dôme). Plus probablement le nom de Domps serait la contraction du latin « domus Psalmus »: la maison de Psalmet.
Domps naît avec l’ermite Saint Psalmet (viie siècle, période mérovingienne). La légende de ce saint irlandais est particulièrement imagée et sympathique. Si l’on s’approche de la chapelle édifiée dans les bois avoisinant le village de Grigeas, on comprendra ce que veut dire « se retirer du monde ». Et pourtant, il ne faut pas imaginer la vie des ermites du haut Moyen Âge comme une solitude absolue. Leurs bienfaits attiraient une foule de condisciples ou de pèlerins. Au cœur de la forêt se dresse l’oratoire dédié à St Psalmet. Des bouquets de fleurs, des petites croix en bois témoignent d’une dévotion active. Certains fidèles viennent y prier le dimanche qui suit le 13 juin, jour de la fête du saint. Pour rejoindre l’oratoire il faut marcher à travers bois sur les bords du ruisseau de Grigeas.Aller jusqu’au village de Grigeas puis continuer sur le chemin pour rejoindre l’oratoire au cœur de la forêt.
Pendant longtemps, la tradition a évoqué des traces de constructions gallo-romaines, jamais confirmées par l’archéologie, entre le bourg et le moulin du Roc.
Mais, historiquement, le village de Domps n’est attesté qu’en 1154 (première mention d’une église paroissiale). Cette dernière fut restaurée en 1487 et a connu des reféctions partielles aux XIX et XXème siècles.
Situation
La Légende de Saint Psalmet
Saint Psalmet est un écossais qui naquit aux alentours de 650.
Un jour qu’il était allé se promener au bord de la mer avec ses compagnons, il s’éloigna d’eux pour trouver une certaine solitude et s’endormit sur une touffe d’herbe qui se trouvait là.
Bientôt les eaux montèrent et entourèrent Psalmet. Mais la mer respecta son innocence et les flôts soulevèrent la touffe d’herbe sur laquelle il se trouvait. Il flotta ainsi tout un jour et toute une nuit, chantant avec dévotion les louanges du Maitre des Eléments. Les eaux se retirèrent et laissèrent Psalmet sur le sable.
A la suite de cet évènement, Psalmet, brûlant de l’amour divin, suait à grosses gouttes et cette sueur recueillie rendait la santé à un grand nombre de malades.
A mesure qu’il avançait en âge, saint Psalmet croissait en vertu et sainteté et résolut de ne s’occuper que du service de Dieu.
Il embarqua pour la France pour s’y cacher, mais sa renommée l’avait devancé et le suivait partout où il allait ;
C’est alors qu’il décida de se retirer dans une région plus rude et moins peuplée, dans une ancienne ville appelée Ahentun (aujourd’hui près de la forêt de Grigeas). C’est dans ces bois qu’il trouva la solitude et la sanctification de son âme. Il y passa le reste de ses jours.
Il fut enterré à Ahent et autour de son tombeau, des bénédictins élevèrent une abbaye (ou moûtier). Ce fut le « Moustier d’Ahent » qui donna Ayen Moustier puis Aymoutiers et enfin Eymoutiers.
Eglise
En forme de croix latine orientée vers l’est, elle dispose de deux chapelles latérales, l’une consacrée à la Vierge et l’autre à St Joseph. Ses murs, formés parfois d’ énormes moellons de granit, les dalles recouvrant le sol de la nef semble vouloir défier le temps.
Au dessus de l’entrée trône son clocher d’ardoise terminé en plan octogonal et surmonté d’une flèche brandissant fièrement le coq. Il se dégage de cet ensemble une forte impression de rusticité et de robustesse, à l’image des hommes qui l’ont construite.
On y trouve des statuesd’art populaire comme St Michel terrassant le dragon en bois sculpté et peint (XVIIIème), mais aussi un St Michel en moulage (XIXème).Il y a aussi St Roch, St Joseph, St Jean Baptiste, une statue de la Vierge à l’enfant et Ste Thérèse de Lisieux ( moulage du XXème).
Au fond du coeur, le Saint Evèque bénissant les fidèles de la main droite et portant une croix de la main gauche (bois taillé et peint, XVIIème) attire notre attention ainsi que nore célèbre St Psalmet. « Statue en bois du XVIIème – XVIIIème montre l’ermite debout sur un tertre, vêtu d’un curieux costume sculpté de plis verticaux depuis le cou jusqu’aux cuisses puis peint au dessus des genoux. Des jambières réduites enveloppent les chevilles et les pieds.. Une courte et épaisse barbe couvre le bas du visage et rejoint la chevelure. On a ajouté la croix d’un chapelet sur la poitrine et une corelière à la ceinture. Aux pieds du Saint, deux petits chiens rappellent le loup contraint de remplacer l’âne qu’il venait de dévorer. Pour mieux évoquer ce fait légendaire, celui qui est posé sur le socle porte sur le dos deux petits fagots de brindilles.
En fin le vitrail éclairant le choeur montre St Psalmet revêtu du froc monacal, les mains jointes avec le loup à ses pieds » ( Extrait de la société archéologique et historique du Limousin).